publié le 14/06/2018 à 21h31
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Comme nous vous l'indiquions mercredi (voir la brève d'hier à 18h06), l'instance de contrôle financier des clubs (ICFC) de l'UEFA a décidé de ne pas sanctionner le Paris Saint-Germain dans le cadre du fair-play financier. Logique selon l'avocat spécialiste du droit du sport, Thierry Granturco, qui explique qu'un état non-européen, en l'occurrence le Qatar, a le droit de "générer des contrats de sponsoring directement ou indirectement".
"Ce ne serait pas le cas si l’État en question était un État européen. Ce serait alors considéré comme une aide d’État. Mais là, il ne s’agit pas de nations européennes. On ne peut pas utiliser la réglementation européenne pour empêcher un état non européen d’intervenir directement ou indirectement au capital d’une société commerciale. Ils sont passés à travers les mailles du filet de cette façon", a expliqué Me Granturco pour Le Parisien.
"Il s’agit d’un respect de la norme juridique. (...) L’UEFA vous laisse différentes possibilités. Lorsque le PSG a engagé ces 400 millions d’euros, on voyait bien d’ailleurs dans les termes utilisés, qu’ils étaient dans l’ingénierie financière, qu’ils pouvaient justifier et couvrir l’engagement de telles sommes", a poursuivi le spécialiste.
"L’inquiétude est surtout venue de la pression politique qui est intervenue après. Vu de Paris, on avait de grandes craintes sur l’influence que pouvaient avoir les clubs notamment espagnols et allemands. On ne se rend pas compte que finalement, l’UEFA n’a pas cédé à la pression politique. Mais cette décision signifie aussi la mort du fair-play financier dans sa forme initiale", a terminé l'homme de 49 ans.ARCHIVES DES BREVES | |
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