Clasico : Barça 2-2 Real (fini)

En infériorité numérique durant une mi-temps, le FC Barcelone, déjà champion, a été accroché par le Real Madrid (2-2), ce dimanche, dans le cadre de la 36e journée de Liga.

Mieux entrés dans la partie, les Blaugrana prenaient rapidement les commandes. Après avoir perdu un premier duel avec Navas, Suarez ne ratait pas son deuxième face-à-face et fusillait le gardien costaricien sur un centre parfait de Sergi Roberto (1-0, 10e). Pas de quoi inquiéter les Merengue, qui égalisaient dans la foulée par Ronaldo, à la réception d’une belle remise de la tête de Benzema (1-1, 15e). Un Clasico qui démarrait fort entre deux équipes très motivées !

Au fil des minutes, la Maison Blanche dominait clairement les débats. Dans le sillage d’un Benzema très inspiré, les joueurs de la capitale n’étaient pas loin du break mais Ronaldo manquait deux énormes occasions coup sur coup. De quoi irriter les supporters catalans présents au Camp Nou, décontenancés par la prestation moyenne de leurs préférés. Malgré l’enjeu inexistant, la tension était palpable entre les joueurs des deux équipes qui n’hésitaient jamais à se frictionner et à se mettre des coups bas. Sergi Roberto était même directement exclu pour un coup au visage de Marcelo juste avant la pause !

Au retour des vestiaires, Asensio, qui avait remplacé Ronaldo à la mi-temps, se montrait trop individuel sur sa première tentative. Conséquence, Messi doublait la mise sur le contre qui suivait (2-1, 53e). Un but entaché d’une faute évidente de Suarez sur Varane... La Pulga n’était pas loin du doublé sans un arrêt fabuleux de Navas, qui maintenait le Real en vie. Car quelques instants plus tard, Bale, servi par Asensio, trompait magnifiquement ter Stegen d’un amour de frappe enroulée (2-2, 72e).

Un coup de massue pour le Barça, qui aurait dû concéder un penalty dans la foulée pour une faute incontestable d’Alba sur Marcelo. Seul Messi, de plus en plus pressant, menaçait les joueurs de Zinedine Zidane. Mais l’Argentin butait sur un Navas inspiré et décidé à préserver le résultat nul. Un souhait exaucé puisque dans le même temps, ses attaquants ne parvenaient pas à réaliser la différence. Un score de parité finalement pas illogique.