publié le 25/03/2020 à 09h57
|
Les Infos du Football Français et Etranger
emplacement publicitaire |
Disputé le 19 février, le match de Ligue des Champions opposant l’Atalanta Bergame à Valence (4-1) est considéré par plusieurs chercheurs comme une "bombe biologique" qui a accéléré l'épidémie de coronavirus (voir la brève du lundi 23/03). En effet, plus de 50 000 personnes étaient présentes à Milan pour assister à la rencontre entre les deux clubs dont les villes sont très durement touchées par la maladie. Un véritable drame pour le capitaine de la formation italienne, Alejandro Gomez (32 ans, 33 matchs et 7 buts toutes compétitions cette saison).
"A cette époque il n'y avait toujours pas beaucoup de cas et personne n'avait une grande idée de ce que faisait ce virus, nous ne connaissions pas bien la gravité et la contagion, donc il n'y avait aucune dimension prise sur ce qu'il pouvait arriver. Au match retour, tout était déjà pourri ici en Italie, mais l'Espagne était comme nous à l’aller. Nous sommes allés à Valence et il n'y avait pas de contrôles, ils étaient détendus. C'est aujourd'hui le deuxième pays d'Europe avec le plus d'infections", a expliqué l’Argentin pour Olé.
"Je pense que la situation à Bergame aujourd'hui, étant l'un des endroits les plus contagieux, peut être liée au fait que la ville possède parmi les meilleurs hôpitaux de la région de Lombardie et que beaucoup de gens viennent ici mais aussi au match aller contre Valence. Ici, il y a 120 000 habitants et ce jour-là, 45.000 personnes sont allées à San Siro. C'était un match historique pour l'Atalanta, quelque chose d'unique, et c'était fou. Pour vous donner une idée, il a fallu trois heures à ma femme pour arriver à Milan, alors que vous y êtes habituellement en 40 minutes", a rajouté Gomez.ARCHIVES DES BREVES | |
---|---|
. brèves du jour | . brèves d'hier |
. mercredi 20/11/2024 | . mardi 19/11/2024 |
. lundi 18/11/2024 | . Recherche archives |