publié le 16/10/2024 à 16h20
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Jugé non-coupable de viol et de tentative de viol par le tribunal après deux ans de procédures judiciaires, en juillet 2023, Benjamin Mendy n’a pas hésité à critiquer l’attitude des dirigeants de Manchester City (voir la brève du lundi 14/10), qui ne l’ont pas rémunéré durant sa suspension de deux saisons. De quoi irriter le club anglais.
"L’essence de l’argument de M. Mendy est que son contrat crée un aléa moral. Je peux me comporter de manière aussi irresponsable que je le souhaite, je peux ignorer toutes les règles, à la fois juridiques, du club et du bon sens au point que mon comportement aboutit à la prison. Il essaie de faire d’un aléa moral une vertu. Il a dit : "Cela ne devrait en aucun cas affecter mon droit à la paie. Il ne devrait y avoir aucune conséquence à mon comportement'", a d’abord expliqué l'avocat du club, Sean Jones, dans des propos repris par The Guardian.
"Le contrat de travail est en son cœur un accord travail/salaire. Il devrait être capable de jouer et il n’a pas pu à cause de son comportement. Nous ne sommes pas ici en train de dire qu’il a commis des viols et des agressions et qu’il n’a pas été présumé coupable. Ce ne sont pas les allégations en soi. C’est la façon dont il s’est comporté sous caution de la police qui a rendu la détention inévitable. La culpabilité est très claire. Il avait, en tout ou en partie, contribué à l’empêchement de ses fonctions", a rajouté le magistrat.ARCHIVES DES BREVES | |
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