PSG : ses choix, la mise au point de Galtier

Avec une série de trois défaites consécutives toutes compétitions confondues, le Paris Saint-Germain traverse une période compliquée. Pointé du doigt pour ses choix, l'entraîneur parisien Christophe Galtier a tenu à se défendre ce vendredi en conférence de presse.

"Pour faire des choix, il faut avoir le choix. Sans répondre à la méchanceté et la vulgarité de certains, j'accepte toutes les remarques et les critiques. Vous êtes tous dans votre rôle, votre métier, je suis dans ma position, mais il faut avoir le choix. Quand avant le Bayern Munich, j'ai décidé de faire démarrer Fabian Ruiz et jouer d'une autre manière, 48 heures avant le match, il ressent une grosse gêne musculaire, ça me réduit encore plus le choix. Quand je démarre le Bayern avec Achraf Hakimi très incertain et qui souffre au bout de 20 minutes, ça limite encore plus le choix. Quand l'effectif est au complet, le choix se porte sur la performance et l'investissement. Vous dire que je ne suis pas content de l'investissement de mes joueurs, je ne peux pas vous le dire, je vais les protéger car ils travaillent. Est-ce que je suis content des performances de mes joueurs ? Non. Mais pour faire des choix, il faut en avoir la possibilité et de la concurrence. Et actuellement, il y a très peu de concurrence", a admis le technicien français, avant d'en rajouter une couche.

"Si je vais utiliser la même approche tactique face à Lille ? Vous êtes en train de vous moquer de moi en me posant cette question ? Vous pensez que j'ai été satisfait de ce que j'ai vu contre le Bayern ? Non, non. Je n'ai pas été satisfait, mais mes joueurs n'y sont pas pour grand-chose. Il y avait ce plan de jeu, je viens d'en parler, par rapport à l'effectif disponible. Vous croyez que de faire démarrer Warren Zaïre-Emery dans un match aussi important de Ligue des Champions à moins de 17 ans après avoir enchainé deux matchs, c'était une base de travail ? Les circonstances ont fait que je ne voyais pas un autre moyen de contenir le Bayern pour entrer ensuite dans une seconde phase avec l'entrée de Kylian Mbappé. Si vous pensez que j'ai aimé voir mon équipe jouer contre le Bayern pendant 60 minutes, c'est que vous me manquez un peu de respect", a lancé Galtier.