publié le 19/04/2023 à 12h54
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Comme nous vous l'indiquions mardi (voir la brève d'hier à 16h52), le Paris Saint-Germain a envoyé un mail aux membres de la tribune Boulogne pour leur rappeler la bonne conduite à adopter au Parc des Princes. Parmi les directives annoncées, l'occupation des places attribuées sans possibiliter de changer, l'obligation de rester assis durant les matchs et l'interdiction formelle d'apporter des drapeaux ou autres "matériels de supporters" au stade. Un texte qui a poussé le Collectif Ultras Paris à réagir.
"Une communication désastreuse qui nous renvoie aux discriminations dont nous avions été victimes de la part d’une direction qui à l’époque avait décidé de bannir les ultras du Parc des Princes et contre lesquelles nous nous étions battus et nous nous battrons toujours, indique le CUP sur les réseaux sociaux. Est-ce que l’interdiction faite aux supporters de se lever fait écho à l’interdiction faite à l’équipe de nous enthousiasmer ? Est-ce qu’en imposant un code vestimentaire en tribune, la direction se venge de son incapacité à faire respecter un code de conduite au sein de son effectif ? Est-ce qu’au lieu d’aseptiser encore plus l’ambiance du Parc l’urgence ne serait pas plutôt de limiter drastiquement la revente des billets sur Tickectplace qui tue l’âme du Parc ?"
"Le football n’est pas l’opéra ou le théâtre, le public demeure libre d’encourager son équipe de la manière qu’il souhaite, dans le respect des lois en vigueur sans avoir à subir la répression venant d’on ne sait qui au sein du club. Au regard des multiples problèmes qui gangrènent la saison du club, nous nous demandons légitimement s’il y a bien un pilote dans l’avion. Nous prenons acte à cette occasion du refus opposé à notre demande de rencontrer officiellement le président Nasser Al Khelaïfi", rajouté le groupe de supporters.
"Peut-être que nous ne sommes pas assez 'aseptisés' pour être fréquentables ? En tout état de cause, concernant cette énième affaire, nous ne comprendrions pas qu’un simple salarié soit pointé du doigt alors que c’est toute l’institution qui déraille. En attendant des réponses, nous rappelons que nous, supporters, seront toujours là", conclue le CUP.ARCHIVES DES BREVES | |
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