publié le 11/10/2023 à 09h24
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Menacé par les leaders de groupes de supporters, Pablo Longoria a tout de même choisi de rester président de l'Olympique de Marseille. Alors qu'il a préféré démissionner, Marcelino n'a pas voulu jeter la pierre à son compatriote espagnol.
"Quand Pablo a décidé de continuer, il s'était passé trois ou quatre jours, ce n'était pas le lendemain. Nous avions déjà signé les documents et plusieurs membres de mon staff étaient déjà partis. Nous n'avions pas de possibilité de revenir, surtout parce que, dans cette ambiance de menaces, même si moi je n'ai pas peur, tu ne sais pas quelle sera la prochaine étape. Tout ce qui était Pablo ou proche de Pablo, on voulait l'éradiquer complètement, à travers les menaces, générer de la peur, et ce n'est pas acceptable", a d'abord indiqué l'ex-entraîneur marseillais dans L'Equipe.
"Je ne sais pas si je suis le seul ou pas. Quand la décision a été prise. Ce n'est pas que nous voulions partir, c'est que la situation était intenable. Tu ne peux pas accepter des menaces comme quelque chose de normal. Donc, nous avons pris cette décision. Ensuite, si Pablo, Pedro (Iriondo, le directeur stratégique), Stéphane (Tessier, le directeur administratif et financier) ou Javier (Ribalta, le directeur du football) changent d'avis, dans des circonstances que je ne connais pas. Il y a les responsabilités de chacun, le fait de ne pas laisser le club sans commandement, dans une période où les matches s'enchaînent avec une compétition en cours, tout cela a changé la décision initiale. Je respecte tout cela", a poursuivi Marcelino.ARCHIVES DES BREVES | |
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