publié le 14/04/2020 à 12h28
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Face à la volonté des ultras, qui ne veulent pas d'une Ligue 1 à huis clos, bien qu'aucun événement regroupant un public nombreux ne sera autorisé au moins avant la mi-juillet, le journaliste de RMC Daniel Riolo s’est montré très critique.
"Le cœur dans une main, le bâton dans l'autre. Un ultra peut passer la journée à faire preuve de générosité, à aider des associations, à se plier en quatre pour venir en aide aux démunis et il peut le soir aller se taper avec des flics, des supporters rivaux. Une vieille histoire, un compte à régler, une querelle de banderole. Un grand écart pas simple à appréhender. (…) Ce huis clos ne passe pas pour les ultras. Ils veulent être là ou rien. Même si les clubs peuvent couler, même si des employés du club peuvent perdre leur emploi ? Ils ne peuvent pas surmonter l'effort du stade vide ? Du mauvais moment à passer avant que tout ne redevienne comme avant ?", s’indigne d’abord l’éditorialiste.
"J'ai un peu de mal à croire que la reprise se fera sans l'assurance de bonnes conditions sanitaires. Et sans leur faire offense, ce ne sont pas les ultras qui seront amenés à juger de ça. (...) Derrière la soupe sociale, il y a la dénonciation du foot business ! Évidemment. On tortille du derrière, mais tout est là ! Un propos économique sorte de bouillie extrémiste de gauche ou de droite. Le foot d'en bas contre celui d'en haut. Niveau caricature, on est pas mal. Quand ils auront fini de cracher sur le film Ultras, je leur propose de passer à English Game, toujours sur Netflix. Ils verront que le foot business a été inventé par les ouvriers et que plein de gens vivent grâce à l'argent du foot. Mais eux s'en foutent. Ils pensent à leurs petits intérêts, leur rêve d'appropriation du foot", ajoute Riolo.ARCHIVES DES BREVES | |
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