L1 : Bordeaux 0-4 Monaco (fini)

Grâce à un départ canon avec deux buts après cinq minutes de jeu, l'AS Monaco s'est largement imposée sur la pelouse des Girondins de Bordeaux (4-0), à l'occasion de la 17e journée de Ligue 1.

Les Monégasques démarraient cette rencontre tambour battant puisque Sidibé ouvrait le score après seulement deux minutes de jeu ! Le latéral droit était à la conclusion d'une belle action collective monégasque dans une défense bordelaise à la rue (0-1, 2e). Sur son banc, Jocelyn Gourvennec était furieux ! Et sa colère n'allait pas redescendre d'un cran... Trois minutes plus tard, Falcao doublait la mise, avec réussite, en voyant un dégagement de Prior lui rebondir sur le genou (0-2, 5e).

Derrière, l'ASM aurait pu creuser encore un peu plus l'écart sur un tir de Silva détourné par Prior et une tête loupée par Germain, totalement démarqué devant le but. Les Bordelais réagissaient timidement face à une solide formation monégasque alors qu'Ounas butait sur Subasic après la demi-heure de jeu. Alors que Germain voyait sa tête repoussée par Prior, le club de la Principauté gérait sereinement son avantage jusqu'au retour aux vestiaires.

Les Girondins revenaient en seconde période avec de bien meilleures intentions. Mais les Monégasques se montraient intraitables et creusaient l'écart sur un contre redoutable conclu par Falcao (0-3, 49e). Et ce n'était pas fini. Sur un excès d'humeur, Pallois faisait tomber Silva dans la surface sur une prise de judo. L'arbitre désignait logiquement le point de penalty et Falcao s'offrait un triplé (0-4, 64e). Quelques minutes plus tard, c'est Ounas qui pétait les plombs avec un coup de pied volontaire sur Sidibé. L'arbitre sortait logiquement le carton rouge.

Résignés et en infériorité numérique, les Bordelais ne parvenaient même pas à sauver l'honneur, et Monaco confirme sa bonne forme avec neuf buts lors de ses deux derniers matchs de championnat. Les hommes de Leonardo Jardim s'emparent provisoirement de la tête du classement et mettent la pression sur les Niçois et les Parisiens.