publié le 10/07/2016 à 23h32
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Douche froide au Stade de France. Le Portugal est devenu champion d'Europe en dominant l'équipe de France en finale après prolongation (1-0). Le premier grand titre de la Selecçao, pourtant très vite privée de Ronaldo.
Les Bleus entamaient cette finale de l'Euro de la meilleure des manières. D'entrée, une tête de Griezmann prenait le chemin des filets mais Rui Patricio réalisait un arrêt sensationnel pour sauver les siens. Secoué dans un duel avec Payet, Ronaldo traînait lui sérieusement la jambe en début de match.
Au quart d'heure de jeu, le capitaine portugais s'allongeait d'ailleurs sur la pelouse. Souffrant terriblement du genou gauche, CR7, en larmes, choisissait de se faire strapper pour tenir sa place malgré la douleur. Mais après 25 minutes, la star madrilène devait se résoudre à céder sa place et sortait sur une civière, effondré, applaudi par le Stade de France et remplacé par Quaresma. Un scénario terrible pour la Selecçao. Côté français, Sissoko, très percutant, faisait énormément de mal aux Portugais. Rui Patricio s'illustrait encore d'ailleurs sur une de ses frappes.
Peu avant l'heure de jeu, pour secouer des Tricolores qui avaient tendance à s'endormir, Deschamps décidait de sortir Payet pour lancer Coman. Un Coman à deux doigts d'être rapidement décisif sur un centre, Griezmann manquant incroyablement le cadre de la tête dans une position où il est pourtant si à l'aise d'ordinaire. Tout le Stade de France la voyait déjà au fond. Peu de temps après, on y croyait encore quand Giroud frappait du gauche mais Rui Patricio sortait à nouveau la parade qu'il fallait.
Dans l'autre camp, Lloris poursuivait son énorme Euro en sortant un magnifique arrêt lui aussi sur un centre-tir de Quaresma. Avant de voir à l'autre bout du terrain Rui Patricio être encore impeccable sur une frappe énorme de Sissoko, étincelant lors de cette finale. Dans le temps additionnel, Gignac réalisait un numéro dans la surface avant d'envoyer sa frappe sur le poteau ! On y était presque.
Durant la prolongation, les Bleus mettaient un nouveau coup de collier mais continuaient de buter sur la défense portugaise. La tension était à son comble. Sur son banc, Deschamps était de plus en plus nerveux. Surtout quand Eder, de la tête, mettait Lloris à contribution. Puis sur coup franc, Guerreiro était à deux doigts de doucher le Stade de France en frappant sur la barre ! Mais il y avait une justice, M. Clattenburg confondant la main d'Eder avec celle de Koscielny...
Après cette grosse alerte, Eder, auteur d'une entrée remarquable, marquait le but de sa vie d'une frappe à ras de terre des 20 mètres (1-0, 109e). Les Français n'allaient pas s'en remettre. Dans les dernières minutes, Ronaldo, de retour sur le banc, jouait au sélectionneur pour pousser ses troupes à tenir jusqu'au bout. Ce qu'elles allaient faire pour décrocher le premier titre de leur histoire. Les Français pourront avoir de gros regrets. Mais on ne leur en voudra pas, tant ils ont tout donné aujourd'hui. Vivement le Mondial 2018 avec cette équipe, ses talents, son état d'esprit et ses promesses.ARCHIVES DES BREVES | |
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