LdC : PSG 3-2 Barça (fini)

Le Paris Saint-Germain retrouvé, efficace et héroïque en fin de match a battu le FC Barcelone (3-2) mardi soir, à l'occasion de la 2e journée de la Ligue des Champions.

Le Barça a donné le ton dès le coup d'envoi, en capturant le ballon pendant les deux premières minutes ! Mais face à la meilleure défense d'Europe cette saison (aucun but encaissé avant le match), les Parisiens ont réussi le petit exploit d'ouvrir le score par David Luiz à la réception d'un coup-franc (10e, 1-0). Au paradis, le Parc redescendait rapidement sur terre avec l'égalisation sur le coup d'envoi de Messi après un une-deux fantastique avec Iniesta (12e, 1-1) !

Face à des Catalans qui avaient la possession, Paris cherchait à ressortir proprement une fois le ballon récupéré, mais peinait à se défaire du pressing intense des disciples d'Enrique. Les hommes de Blanc dominaient en revanche de la tête et des épaules sur les coups de pied arrêtés. Et sur un corner, Verratti redonnait l'avantage à son équipe (26e, 2-1) ! Quelle première mi-temps et quelle réponse des Parisiens aux critiques subies ces dernières semaines, avec une détermination, une application et une volonté de prouver leur valeur qui ont payé !

Après la pause, le niveau technique ne faiblissait pas de part et d'autre et la tension était à couper au couteau, tant sur le terrain qu'en tribunes. Sur la piste aux étoiles, le PSG redémarrait fort et Matuidi enflammait de nouveau le Parc à la réception d'un centre de Van der Wiel (54e, 3-1) ! Mais une nouvelle fois, les champions de France faisaient preuve d'un relâchement coupable dont profitait Neymar sur un centre d'Alves (56e, 3-2) ! Quel match, un vrai régal !

La dernière demi-heure a été largement dominée par le Barça. Les supporters redoublaient leurs encouragements et les Parisiens ne faisaient qu'un pour contenir les vagues catalanes. Fatigue, mais courage et abnégation... Sous les yeux de Zlatan assis en tribune, le PSG reculait mais résistait. Le rouleau compresseur revenait pourtant inexorablement, le suspense restait entier, et il fallait un super Marquinhos pour sauver le coup sur une reprise d'Alba, puis un peu de chance avec une frappe de Munir sur l'extérieur du poteau...