publié le 17/01/2013 à 08h40
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On en sait un peu plus sur les perquisitions qui se sont déroulées mercredi matin au centre d'entraînement de l'OM. D'après Aujourd'hui en France, les enquêteurs de l'Office central de la lutte contre le crime organisé soupçonneraient certains membres des milieux du banditisme corse et marseillais d'avoir touché des rétro-commissions sur les transferts d'André-Pierre Gignac (de Toulouse à Marseille en 2010) ou de Souleymane Diawara (en provenance de Bordeaux à l'été 2009).
Le quotidien révèle également que le directeur sportif de l'OM José Anigo avait été placé sur écoute dès le mois de juillet 2011 pour permettre à la Justice de décrypter ce système, s'il existe. L'ancien coach phocéen aurait ainsi, selon un rapport de police cité par Aujourd'hui en France, surévalué le montant de certains transferts (Nkoulou ou Lucho) afin d'en céder une partie à des intermédiaires.
Interrogé par le quotidien, José Anigo a quant à lui assuré "avoir uniquement discuté avec les représentants du joueur" dans le cadre du transfert de Gignac.ARCHIVES DES BREVES | |
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