Euro (U21) : France 2-1 Italie (fini)

Pour son entrée en lice dans l’Euro Espoirs, l’équipe de France s’est imposée face à l’Italie (2-1), ce jeudi à Cluj (Roumanie). Une victoire sans vraiment convaincre pour des Bleuets qui ont bénéficié de décisions arbitrales largement favorables et incompréhensibles.

Sur le papier, les Bleuets affichaient une supériorité évidente. Sur le terrain, c’était autre chose. Malgré une bonne entame, les Français avaient un mal fou à bouger un bloc adverse bien en place. Sans complexe, les Italiens obtenaient deux énormes occasions avec un coup franc de Tonali mais surtout une tête de Pellegri repoussée par Chevalier. Alors que le doute s’installait, Kalimuendo, très remuant, ouvrait la marque d’une magnifique talonnade sur un bon centre de Kalulu (1-0, 23e).

Devant à la marque, les partenaires de Caqueret prenaient petit à petit le dessus en enchaînant les belles séquences. Une supériorité nette qui s’estompait sur un coup de patte de Tonali, passeur décisif pour Pellegri, buteur d’un joli coup de tête dans la lucarne (1-1, 36e). Un but qui fragilisait sérieusement les Français, beaucoup moins sûrs dans leurs gestes et friables défensivement, à l’image de Kalulu, dépassé sur les débordements italiens jusqu’à la pause.

Au retour des vestiaires, la bande à Sylvain Ripoll balbutiait son football et aurait dû concéder un penalty pour une main évidente de Kalulu dans la surface. Au lieu de cela, les Bleuets repassaient devant sur un contre mené par Gouiri et conclu par Barcola après une grossière erreur d’Ukogie (2-1, 61e). Une réalisation qui faisait très mal à l’Italie, dès lors complètement dépassée avec les entrées virevoltantes de Cherki et Olise, intenables sur leurs percées.

Malgré tout, la France gâchait trop et passait proche de se faire reprendre sans un double arrêt fabuleux de Chevalier devant Ricci et Cancellieri. Dans la foulée, Badé écopait d’un carton rouge direct pour une faute en tant que dernier défenseur sur Gnonto. A dix, les Bleuets subissaient énormément et bénéficiaient d’une erreur d’arbitrage incompréhensible puisque Bellanova envoyait le ballon de l’autre côté de la ligne sur sa tête mais M. Lindhout ne bronchait pas. Les Italiens peuvent crier au scandale !