C3 : Rennes 3-1 Panathinaïkos (fini)

Un scénario de dingue. Réduit à dix et rattrapé avant la pause, le Stade Rennais a fini par l'emporter face au Panathinaïkos (3-1) ce jeudi, dans le cadre de la 4e journée de Ligue Europa ! Un énorme coup pour les Rouge et Noir, qui entrevoient la qualification.

Comme à l'aller en Grèce (2-1), les hommes de Bruno Génésio ont très bien démarré. Et, comme il y a deux semaines, ils ont rapidement trouvé la faille sur un coup franc de Rieder (1-0, 9e). Ou plutôt sur une énorme faute de main signée Brignoli, puisque le tir de l'international suisse, pourtant plein axe, est passé entre les jambes du portier athénien… Sonnés, les visiteurs ? Loin de là. Ce sont même les locaux qui ont progressivement reculé, concédant plusieurs situations dangereuses.

Et sur l'une d'entre elles, Belocian a commis l'irréparable en tirant le maillot de Ioannidis dans la surface : penalty, carton rouge, et transformation de l'attaquant (1-1, 34e)… Paradoxalement, les Rennais ont mieux joué à dix, avec deux occasions pour Bourigeaud et Terrier. Après la pause, ils ont toutefois souffert. Fort logiquement. Et sans une belle parade de Gallon, Djuricic aurait pu donner l'avantage au "Pana" ! Le SRFC devait-il miser sur le match nul ? Bien évidemment que non !

Les Rouge et Noir ont continué à y croire, en misant sur la contre-attaque. Et ils ont été récompensés à une demi-heure du terme grâce à Salah, à l'affût après une frappe de Blas détournée par Jedvaj (2-1, 65e). Un scénario fou, et une véritable explosion au sein du Roazhon Park ! L'enceinte bretonne s'est un peu plus enflammée par la suite lorsque Matic a, avec beaucoup d'expérience, obtenu un penalty : Blas a pris ses responsabilités, en force et sans trembler (3-1, 70e).

À croire que ce sont les Grecs qui ont évolué à dix pendant plus d'une heure… Il faut dire que, côté rennais, Matic a joué pour deux ou trois au milieu de terrain, tant l'ancien de Manchester United a fait du bien dans la conservation et l'orientation du ballon. En fin de match, la formation tricolore a fermé tous les espaces, malgré une grosse occasion pour Sporar, et Salah aurait même pu signer un doublé sur une contre-attaque. Quelle performance des Bretons, qui font un (très) grand pas vers la qualification.

Rennes    -	Panathinaikos
POSSESSION (%) 38 % 62 %
PASSES (réussies %) 375 (79 %) 615 (88 %)
TIRS (cadrés) 11 (3) 10 (2)
CORNERS JOUES 2 5
FAUTES SUBIES 12 7