Amical : Kawasaki 1-2 Paris SG (fini)

Sans forcer, malgré une fin de match moins aboutie, le Paris Saint-Germain a logiquement battu le Kawasaki Frontale (1-2), ce mercredi, en amical à Tokyo. Porté par un Lionel Messi inspiré, le club de la capitaine enchaîne avec une deuxième victoire dans cette préparation estivale.

Dans un stade plein, les deux équipes se rendaient coup pour coup. Neymar et Mbappé n’étaient pas loin de marquer mais butaient sur un Jung vigilant tandis que Marcinho et Ienaga donnaient des frissons à Donnarumma. Si le match était plutôt plaisant malgré une pelouse difficile, les erreurs techniques étaient très nombreuses avec plusieurs passes mal ajustées. Cela n’empêchait pas Jung de poursuivre son festival avec deux nouveaux superbes arrêts devant Mbappé.

A force de subir, Kawasaki finissait logiquement par craquer. En vue jusqu’ici, Messi pensait ouvrir la marque sur une frappe à ras de terre repoussée in extremis sur sa ligne par Songkrasin. Dans la continuité de l’action, La Pulga ouvrait la marque d’une frappe à ras de terre détournée par Noborizato après une remise d’Hakimi (0-1, 32e). Quelques instants plus tard, il fallait toutefois un nouvel arrêt de Donnarumma pour éviter l’égalisation d’Ienaga.

Avec les nombreux changements opérés à la pause, le PSG baissait la garde et n’était pas loin de se faire surprendre sur une frappe de Chinen, pourtant seul pour ajuster le gardien italien, à nouveau décisif sur un tir rasant de Seko. Une inefficacité que les Japonais payaient cash. Sur une action d’école initiée par l’inévitable Messi, Kalimuendo se jetait pour reprendre un centre à ras de terre parfait de Bernat (0-2, 58e).

Dans la dernière demi-heure, les remplaçants parisiens tentaient de se mettre en évidence. A ce petit jeu, Sarabia était celui qui faisait la meilleure impression. Sur une de ses inspirations, Schmidt passait proche du but contre son camp, envoyant le ballon sur le poteau. Au contraire, Kawasaki reprenait espoir sur une belle reprise de la tête de Yamamura (1-2, 84e). Une réduction de l’écart logique mais insuffisante pour accrocher le PSG.