CdF : Bastia 2-2 (3-5 t.a.b.) Caen (fini)

Au terme de la séance de tirs au but, Caen a réussi à prendre le dessus sur Bastia (2-2, 5-3 t.a.b.) ce mardi dans un Stade Armand-Cesari surchauffé, et se qualifie ainsi pour les quarts de finale de la Coupe de France.

Les Normands ont rapidement pris les devants. Quelques secondes après le coup d'envoi, Tchokounté pensait déjà donner l'avantage à son équipe, mais Cioni réalisait un retour décisif pour soulager son camp. Le repos n'aura pas été bien long puisque, quasiment dans la foulée, Fajr trouvait la tête de son attaquant sur corner (0-1, 4e) ! Loin d'être abattus, les pensionnaires de National 3 se ruaient à l'attaque mais, souvent par manque de précision dans le dernier geste, ne parvenaient pas à inquiéter véritablement Zelazny.

Au retour des vestiaires, les Corses gardaient le contrôle du ballon et commençaient à se montrer menaçants ! D'une belle frappe croisée, Mesbah obligeait rapidement le portier caennais à se coucher, et un missile d'Haguy le poussait à s'envoler quelques minutes plus tard. On sentait l'égalisation arriver, et c'est finalement Poggi qui profitait d'une mauvaise sortie de Zelazny pour le lober (1-1, 70e) ! Malgré une dernière situation dangereuse pour Guilbert, les hommes de Fabien Mercadal ont dû aller en prolongations…

Et la supériorité physique des Caennais a vite fait la différence. Lancé dans la profondeur par Fajr, Ninga, entré en cours de jeu, s'arrachait devant les défenseurs bastiais avant de décrocher un bel extérieur du pied pour faire trembler les filets (1-2, 94e) ! Poussés par leur public, les Corses obtenaient le coup franc de la dernière chance, et Vincent parvenait à trouver la tête de Santelli (2-2, 117e) ! Quel scénario, et surtout quelle explosion de joie à Armand-Cesari…

L'heure des tirs au but sonnait. Fajr donnait le ton en trouvant la lucarne, et Guibert lui répondait avec une panenka ! Les tireurs s'enchaînaient sans trembler, mais Kifoueti butait finalement sur Zelazny. Le Petit Poucet de ces huitièmes tombe avec les honneurs.